Si posséder une voiture présente de nombreux avantages, elle comporte également quelques contraintes non négligeables. Au nombre de celles-ci figure notamment le contrôle technique qui permet de s’assurer du bon état de votre véhicule. Effectuée 4 ans après l’acquisition d’un modèle neuf, puis tous les 2 ans, cette procédure est une obligation légale. De ce fait, y déroger pourrait vous valoir une interdiction d’utilisation de votre voiture. Le contrôle technique vérifie plus d’une centaine d’éléments sur votre véhicule. Découvrez les étapes indispensables à respecter pour circuler avec une voiture en parfait état de marche.
Quelles sont les étapes du contrôle technique ?
Disposition légale, le contrôle technique est une obligation s’appliquant à tous types de véhicules. Cela inclut entre autres les voitures particulières, celles dites de collection et même les véhicules de dépannages. Incontournable, cette vérification permet d’identifier les éventuelles défaillances pouvant mettre en péril la sécurité des usagers sur la route. Notez que le défaut de visite technique peut vous valoir une interdiction d’utilisation de votre voiture ainsi qu’une amende. Cette procédure s’effectue généralement en 4 étapes.
La phase de pré-contrôle de la voiture
Effectuée dans la plupart des garages et chez de nombreux concessionnaires, le pré-contrôle est souvent gratuit. Si cette vérification est facultative, elle n’en demeure pas moins salvatrice. En effet, ce sera pour vous l’occasion d’identifier et de corriger les défaillances que présente votre voiture.
Vous pourrez également en profiter pour faire inspecter et nettoyer votre moteur et ainsi valider le contrôle pollution. Notez que ce type de prestation est possible chez Hydromotors qui propose des solutions écologiques et très économiques comme le décalaminage hydrogène. Afin d’éviter tout stress, il est recommandé d’effectuer sa visite de pré-contrôle environ 6 mois avant la visite technique.
Le contrôle technique du véhicule
Comme vous pouvez l’imaginer, il s’agit de l’étape principale du processus. Durant l’opération, le contrôleur fera passer votre véhicule au banc d’essais afin de l’inspecter minutieusement. L’analyse se fera sur plus de 120 points de contrôle, lesquels constituent des éléments clés de votre voiture.
Ainsi, votre moteur sera vérifié, de même que le système de freinage, la vitrerie et bien d’autres paramètres importants. À l’issue de ce diagnostic, un procès-verbal sera établi par l’agent-contrôleur. Imprimé en deux exemplaires, ce rapport peut être favorable ou défavorable pour défaillance majeure ou critique. Vous devrez alors vous mettre en conformité.
La phase de contre-visite
La phase de contre-visite intervient uniquement en cas de défaillance sur l’un des points de contrôle de votre véhicule. En réalité, il s’agit d’une deuxième inspection permettant au contrôleur de s’assurer que vous avez effectué les réparations recommandées. Celles-ci peuvent être bénignes comme le changement d’un feu de signalisation ou en revanche beaucoup plus lourdes.
Selon la gravité des réparations à faire, vous disposerez d’un délai précis pour effectuer votre contre-visite. En cas de défaut majeur par exemple, vous disposerez de deux mois pour vous mettre en règle. A contrario, un bug critique ne vous fera bénéficier que de quelques heures pour votre mise en conformité.
La visite anti-pollution
Comme son nom l’indique, la visite anti-pollution est un contrôle consistant à vérifier la propreté de votre moteur. À cet effet, vos gaz d’échappement sont analysés sur la base de deux éléments. Dans un premier temps, le taux de monoxyde de carbone présent dans le gaz est mesuré. De même, un calibrage est effectué pour déterminer le ratio air/carburant émis par votre pot d’échappement. L’opacité de votre gaz d’échappement est également analysée. Notez que ce contrôle est surtout obligatoire pour les véhicules utilitaires ainsi que pour les véhicules d’entreprise.
Quels sont les éléments essentiels à vérifier lors d’un contrôle technique ?
Si vous souhaitez passer votre visite technique haut la main, il est important de passer par la case préparation. Certes, vous pouvez confier cette tâche à votre garagiste lors de la phase de pré-contrôle. Vous pouvez aussi vous charger vous-même de cette vérification. En réalité, seuls quelques points clés devront être contrôlés puis corrigés en cas de défaillance.
Le moteur
Le premier élément à vérifier est indéniablement le moteur. En effet, c’est lui qui permet le bon fonctionnement de votre véhicule. Pour une inspection de votre moteur, démarrez le véhicule puis mettez les gaz à fond. Vérifiez alors l’apparence de la fumée s’échappant de votre pot. Si elle est bleutée ou blanche, c’est qu’il y a un souci au niveau du moteur.
Vérifiez aussi les niveaux des huiles (à moteur, à freins) ainsi que les liquides de refroidissement. Assurez-vous également que votre moteur ne perd pas d’essence ni ne présente de tâche de corrosion.
Les pneumatiques
Être équipé de pneus défectueux lors d’une visite technique est l’assurance de se voir imposer une contre-visite. Afin d’éviter un tel désagrément, vous devrez donc vérifier minutieusement vos pneumatiques. Pour être valides, ils doivent présenter une épaisseur comprise entre 2 et 3 millimètres. De même, leur profondeur minimale doit être de 1,6 mm. Veillez également à ce que vos pneus ne présentent ni bosses, fissures ou entailles de quelque nature que ce soit.
Le système de freinage
Tout comme les pneus, les freins sont des éléments incontournables pour une conduite sécurisée. De ce fait, ils ne doivent présenter aucun dysfonctionnement et doivent répondre parfaitement. Pour un contrôle réussi de votre système de ralentissement, il est recommandé d’effectuer un test de freinage. Réalisé gratuitement, il permet d’identifier les causes éventuelles d’altération des freins.
L’éclairage
Si vous pensez que vos phares éclairent moins que d’ordinaire, vous devrez y remédier avant de faire la visite technique. En effet, une ampoule défectueuse ou une faible portée lumineuse suffisent pour obtenir une contre-visite. Veillez donc à changer les ampoules non fonctionnelles le plus tôt possible.
Pour améliorer la portée lumineuse de vos phares, vérifiez que les boîtiers en plexiglas sont toujours nets. Si ce n’est plus le cas, n’hésitez pas à les polir à l’aide d’un set de polissage. L’opération nécessite certes beaucoup de patience, mais elle est moins couteuse que l’achat de nouveaux boîtiers. Toutefois, des craquelures ou fissures ne disparaitront pas après polissage. Dans ce cas, prenez contact avec un professionnel.